Matt dans le Sud

3 mois sans posts, sans nouvelles, là je me décide à m’y remettre avec un peu plus d’entrain.

Pour les news me concernant: tout va bien, je me déchaîne avec un beau kit 5.1 sur Guitar Hero II, le boulot se passe, bientôt un an avec la copine, bref va bene de A à Z.
Peu de teufs (pas encore masse amis), mais j’ai revu une partie de ma famille pas vue depuis au moins 15 ans. Ca fait un truc de décrire sa vie à des gens qui pourtant ont entendu parler de vous.

Sinon, pourquoi j’ai ressuscité le blog: parce que cette semaine, c’est le Festival ici, à Cannes. ZE festival, n’ayons pas peur de faire péter des majuscules. Vu aucune star (faut dire, je campe pas en bas des marches pour hurler “Emileuh!”), mais 2-3 trucs sympas.
Déjà, les rues sont décorées pour la fête, on a des affiches pour les films à venir un peu partout (le meilleur étant ceci) et un peuple fou dans les rues.

Ce qui amène au sujet principal: oui, j’ai vu des films. Un et demi (parce que je retourne ce soir voir Paranoid Park, de Gus van Sant).
Le premier film, c’était My Blueberry Nights, de Wong Kar-Wai. Le film est très bon (superbe bande-son en tous cas), je vais pas m’étendre dessus, c’est plus ce qu’il y a autour.

Déjà, il faut s’habiller. En costard noeud-pap’. Et oui, j’ai pensé à vous tous, voici la tof (oh ça va hein).
On descend, et là, c’est la Marche de l’Empereur: environ 200 personnes, toutes en smoking, en file indienne, avec les gens qui tournent autour, se demandent si c’est des stars. Les photographes courrent dans tous les sens, font des photos des couples présents, bref une furie.
On fait 3 fois le tour des barrières, on trouve l’entrée, et arrive ZE moment: la montée des marches. Tapis rouge, gendarmes qui saluent au bord, photographes mitraillant tout, public au barrière qui crie, ça vous pousse l’endorphine, et je comprends pourquoi on monte si lentement:
- on savoure l’instant
- on est pété de trouille.
Arrive l’entrée, là on nous fouille (pas de caméras, évidemment), on nous guide, mais c’est ça que j’adore: ça reste un bordel fou où tout le monde se pose à qui mieux mieux. Une fois le film fini, encore des photographes, et on rentre tranquillement chez soi.

Bref, c’est bien glamour, mais c’est le film qui m’intéressait.

This entry was posted on Lundi, mai 21st, 2007 at 18:04 and is filed under Uncategorized. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.